Une étude indique que, dans une population non méditerranéenne, une forte adhésion à un régime méditerranéen baissait de 23 % l’incidence des fractures.

Un régime méditerranéen est caractérisé par une consommation élevée d’aliments d’origine végétale (fruits, légumes fruits à coque et céréales) et d’huile d’olive associée à une consommation modérée de poisson et d’alcool ainsi qu’à un faible apport de viande rouge et transformée et de produits laitiers.

Les constituants nutritionnels des principaux composants du régime méditerranées, des antioxydants tels que la vitamine C, les caroténoïdes, les polyphénols, le sélénium ou le magnésium et les fibres abondantes dans les produits végétaux ont été associés à des effets bénéfiques sur la santé musculosquelettique. De même, les polyphénols présents en abondance dans les fruits et l’huile d’olives ainsi que les acides gras oméga-3 apportés notamment par le poisson ont montré un effet protecteur contre la perte osseuse.

Il est bien établi que de faibles masses osseuse et musculosquelettique augmentent la fragilité osseuse et le risque de fractures.

Une étude a examiné l’association existant entre l’adhésion à un régime méditerranéen et des indicateurs clés du statut osseux et musculaire incluant l’incidences des fractures, la densité osseuse et la masse grasse. Cette étude a porté sur une vaste cohorte longitudinale de 25 450 hommes et femmes, âgés de 39 à79, vivant au Royaume-Uni. Cette cohorte avait été recrutée, à Norfolk, pour l’étude européenne d’investigation prospective sur le cancer qui incluait un total de 443 178 personnes. Dans, cette étude européenne, au cours d’un suivi de 17,5 années, 2195 fractures ont été comptabilisées.

L’analyse des données montre que l’adhésion la plus forte au régime méditerranéen était associée à une réduction de l’incidence de l’ensemble des fractures allant jusqu’à 23 % et de 21 % de celle du col du fémur par rapport à l’adhésion la plus faible.

Cette association était plus importante chez les femmes que chez les hommes et indépendante de l’âge, de l’indice de masse corporelle, de l’activité physique, du fait de fumer, d’être ménopausée ou de recevoir un traitement hormonal substitutif.

Jennings A et al., A mediterranean diet is positively associated with bone and muscle health in a non-mediterranean region in 25,450 men and women from EPIC-Norfolk. Nutrients 2020, 12, 1154.

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