Le Parisien constate que « l’habitacle de nos voitures est un vrai nid à pollution. Outre le benzène, les particules fines et les oxydes d’azote que nous respirons via la ventilation, une étude […] montre que la pollution est aussi d’origine… interne ».
« La faute aux substances chimiques et moisissures qui s’y concentrent. La solution : aérer », note le journal.
Le Parisien explique ainsi que « des mesures effectuées par le laboratoire d’hygiène de la Ville de Paris à la demande de la société d’entretien automobile Midas ont décelé des substances chimiques […] issues principalement des revêtements intérieurs. Des polluants biologiques potentiellement allergisants, liés à la présence de moisissures apportées par les occupants ou la ventilation, ont aussi été retrouvés dans les poussières des sièges ».
Le quotidien précise qu’« après avoir analysé l’air d’une centaine de véhicules, le laboratoire a découvert que 41% d’entre eux dépassaient la «valeur cible» de confort pour les composés organiques volatils, des substances irritantes que l’on retrouve aussi dans les produits de décoration, les vernis, les colles, les matières plastiques ».
« 23% des véhicules dépassaient la limite acceptable pour le formaldéhyde, un puissant irritant des yeux et des voies respiratoires », ajoute Le Parisien.
Le Dr Fabien Squinazi, médecin biologiste, remarque que « les constructeurs ont fait beaucoup d’efforts sur leurs modèles récents pour choisir des matériaux peu émissifs en substances volatils. Mais il est très important d’ouvrir régulièrement les fenêtres et de passer l’aspirateur ».
Le journal conclut : « Pointant des risques d’asthme, d’allergies et de maladies cardiovasculaires qui pèsent sur les usagers de la voiture les plus fragiles (enfants, femmes enceintes, seniors ou malades), le Dr Squinazi estime que l’habitacle très réduit des véhicules «est sans doute l’un des lieux intérieurs où l’on s’expose chroniquement le plus à la pollution» ».

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