Une étude suggère que la vitamine D pourrait jouer un rôle dans l’inflammation chronique.

Un faible statut en vitamine D est un important problème de santé publique dans le monde entier, dans tous les groupes de population mais il est encore plus fréquent chez les personnes âgées. L’importance de la vitamine D pour l’absorption et la métabolisation du calcium dans les os est bien connue. D’autres études ont montré qu’un faible niveau de vitamine D pourrait favoriser l’apparition du diabète de type II, de la polyarthrite rhumatoïde, de la sclérose en plaques, du cancer, de la sarcopénie et de bien d’autres maladies.

Une concentration élevée de bio-marqueurs inflammatoires comme le fibrinogène plasmatique, le nombre de globules blanc ou la protéine C-réactive a été associée à des maladies inflammatoires chroniques comme les maladies cardio-métaboliques. Des études ont montré qu’une concentration élevée de 25(OH)D pourrait avoir un effet protecteur contre les maladies cardiovasculaires.

Une étude[1] a été mise en place avec pour objectif d’évaluer l’association existant entre les concentrations de 25(OH)D et trois marqueurs de l’inflammation : le fibrinogène, la protéine C-réactive et le nombre de globules blancs. Les chercheurs ont utilisé pour cela les données provenant de la Longitudinal Study of Ageing (ELSA). ELSA a été définie comme représentative de personnes âgées de 50 ans et plus, de la population générale d’Angleterre.

Les résultats de l’analyse montrent que les niveaux de la 25(OH)D étaient associés à deux ou trois des marqueurs de l’inflammation étudiés. L’association inverse et indépendante entre la 25(OH)D sérique et l’inflammation suggère que la vitamine D pourrait avoir un rôle potentiellement anti-inflammatoire chez des anglais âges appartenant à la population générale. Il existe cependant une controverse : est-ce la vitamine D qui fait diminuer l’inflammation ou celle-ci qui abaisse les concentrations de vitamine D.
[1] De Olivera C et al., Vitamin D and inflammation markers : cross-sectional analyses using data from English longitudinal study of ageing (ELSA). Journal of Nutritional Science 2017, 6(e1) : 1-6.

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