Le Parisien observe en effet que « l'extrait de myrtille sauvage pourrait prévenir la formation de la plaque dentaire et même remplacer le bain de bouche en tant que traitement sans antibiotiques », selon une étude qui vient de paraître dans le Journal of Agricultural and Food Chemistry.
Le quotidien explique que « l'équipe de chercheurs a démontré que l'extrait, qui contient notamment des polyphénols, pouvait combattre les agents pathogènes d'origine alimentaire, ainsi qu'une bactérie associée à la parodontite ».
Le Parisien relève ainsi qu’« en laboratoire, l'extrait riche en polyphénols a inhibé la croissance de la bactérie appelée Fusobacterium nucleatum. Il a également empêché la bactérie de former des biofilms - à l'origine de la formation du tartre ».
« De plus, l'extrait s'est montré efficace contre l'inflammation des gencives en bloquant le mécanisme biologique qui est à son origine. Cette inflammation ou gingivite est causée par la plaque dentaire. Si elle n'est pas traitée, elle peut se muer en parodontite », note le journal.
Le quotidien ajoute que « l'équipe de chercheurs travaille sur un appareil permettant de diffuser progressivement l'extrait de myrtilles après un nettoyage en profondeur », puis observe que « les polyphénols présents dans les myrtilles et dans certains autres fruits et légumes constituent une piste prometteuse dans le traitement de diverses maladies ».
Le Parisien note ainsi que « l'année dernière, une équipe de chercheurs avait démontré qu'ils étaient capables de neutraliser les effets d'un régime riche en graisses chez les souris. Des souris suivant un régime riche en graisse mais contenant entre 5% et 10% de myrtilles sauvages ont pris moins de poids et ont affiché une tension artérielle systolique plus basse que leurs congénères du groupe témoin nourris de la même façon, sans les myrtilles. Ces fruits ont par ailleurs réduit les effets pro-inflammatoires du régime riche en graisses ».

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