Le Figaro observe en effet que « chausser ses baskets trop souvent peut s'avérer aussi mauvais pour la santé que de ne pratiquer aucune activité sportive », selon une étude danoise publiée dans le Journal of the American College of Cardiology.
Le quotidien explique que « des chercheurs de l'Hôpital Frederiksberg de Copenhague ont scruté et analysé durant plus de 12 ans les habitudes de 1511 volontaires supposés en bonne santé : 1098 joggeurs réguliers et 413 personnes ne pratiquant jamais ou peu de sport ».
« Après avoir comparé la fréquence et le rythme de jogging par semaine des sportifs aux résultats des participants sédentaires, les scientifiques ont fait une constatation étonnante : ceux qui couraient le plus avaient quasiment la même probabilité de mourir que ceux qui ne pratiquaient aucune activité physique. Les coureurs considérés comme «modérés», n'excédant pas les 2,5 heures de jogging par semaine, ont en revanche affiché le plus faible taux de mortalité », relève Le Figaro.
Jacob Louis Marriott, chercheur à l'Hôpital Frederiksberg de Copenhague, qui a mené ce travail, indique que « des changements de rythme cardiaque trop violents lors d'un effort excessif et récurrent pourraient être responsables de ce phénomène. Une allure de course trop soutenue peut présenter des risques pour le système carsdiovasculaire ».
Le quotidien ajoute que les auteurs « ont déterminé la fréquence idéale de course à pied nécessaire pour optimiser son espérance de vie [...] : une allure de course de 8km/h et une fréquence ne dépassant pas les 2.5 heures par semaine, réparties sur trois séances ».
Le Figaro relève enfin que « cette étude vient s'ajouter à la liste des précédentes recherches ayant pointé du doigt le caractère potentiellement nocif de l'abus de sport sur la santé. [...] Une étude publiée [en 2012] avait démontré que les athlètes d'endurance qui participent à des marathons intenses en course, vélo ou natation ont 5 fois plus de risques de développer un rythme cardiaque irrégulier appelé fibrillation auriculaire en raison d'un élargissement de leur muscle cardiaque ».

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