Le Figaro rappelle que « les cellules adipeuses contiennent des gènes qui, lorsqu'ils s'expriment, favorisent de nombreuses maladies telles que le diabète et l'obésité », et fait savoir que « des chercheurs suédois ont cherché à savoir s'il était possible de modifier favorablement, grâce à la pratique régulière d'un sport, l'expression des gènes des cellules adipeuses ».

Le quotidien indique que ces chercheurs « ont enrôlé 30 hommes, initialement peu actifs, proches de la quarantaine. La moitié d'entre eux avaient des antécédents familiaux de diabète. […] Une biopsie de graisse abdominale a été réalisée au début de l'étude puis 6 mois plus tard, et le niveau d'expression des gènes mesuré par la méthylation de l'ADN, synonyme de blocage de l'activité ».

« Les résultats, publiés dans la revue PLOS Genetics, confirment l'amélioration attendue », observe le journal, qui cite le principal auteur de ce travail, le Pr Charlotte Ling, de l'Université de Lund (Malmö) : « C'est la première fois que l'on démontre que l'exercice physique, à raison de 2 séances par semaine pendant 6 mois, peut modifier la méthylation de plus de 7.000 gènes contenus dans les cellules adipeuses d'hommes d'âge moyen ».

« Une amélioration qui se voit aussi dans des paramètres plus classiques, ajoute la chercheuse : «Réduction du rapport taille-hanches, augmentation de la condition physique, diminution de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque» », indique Le Figaro.

Le quotidien remarque que « pour le Pr Philippe Amouyel, directeur de l'unité Inserm Santé publique et épidémiologie moléculaire des maladies liées au vieillissement (CHU de Lille), «le profil de risque cardiovasculaire s'améliore indéniablement», mais il est trop tôt pour tirer des conclusions en ce qui concerne les modifications observées sur les gènes impliqués dans l'obésité et le diabète ».

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