A la sortie de ses études, le Docteur Maurice Jenaer s’installe dans un cabinet comme généraliste. A peine est-il établi qu’il constate l’efficacité de l’homéopathie chez 3 de ses patients dont il n’avait pas réussi à influencer favorablement le rhume des foins. Il s’intéresse alors de près à cette pratique en s’inscrivant à l’Ecole Belge d’homéopathie et en suivant des séminaires de médecins reconnus et des cours du centre Homéopathique de France. En 1967, il vécut sans le savoir la conception de la Micro-Immunothérapie. « Suite à la lecture de la thèse du Docteur Bonnier, je me suis décidé à tester les ARN-ADN. En fidèle homéopathe, je les ai faits préparer en dynamisation avec l’arrière pensée qu’un composant de l’organisme deviendrait vraisemblablement résorbable par voie perlinguale sous cette forme. » Et ce fut le cas !
A cette époque, l’immunologie sommeillait. Mais quelques années plus tard, dans les années 70, 80 les recherches explosèrent dans ce domaine. Les cytokines et facteurs de croissance furent découverts un à un et « à chaque naissance d’une de ces cytokines j’essayais de lui appliquer le mode de préparation par dilution succussion, confirmant que cette propriété de résorption par voie perlinguale s’appliquait à l’ensemble des cytokines et des facteurs de croissance, » rapporte le Docteur Maurice Jenaer. La Micro-Immunothérapie était née…
Cette méthode ne cesse de s’épanouir encore aujourd’hui et pourrait se résumer ainsi : elle est une approche immuno-thérapeutique essentiellement classique qui emploie les moyens précis de communication utilisés par le système immunitaire. Elle parle le langage du système immunitaire pour mieux interagir avec lui et permet un regard nouveau de la physiopathologie sous l’angle immunitaire afin de mieux saisir les interactions entre facteurs endogènes et exogènes. Son innocuité, son administration séquentielle respectant la succession naturelle de réactions et la présentation de ses formulations (globules par voie perlinguale) font de la Micro-Immunothérapie une
pratique tout à fait unique, forte aujourd’hui de plus de 40 ans d’expérience.

La Micro-Immunothérapie, une thérapie qui parle le langage du système immunitaire : 

Elle emploie les moyens de communication du système immunitaire. Elle prescrit des micro-doses de substances immunocompétentes selon la succession naturelle des réactions immunitaires. En somme, la Micro-Immunothérapie parle le langage du système immunitaire. Elle propose une action à la fois générale et ciblée, non toxique, pour redonner au système de défense de notre organisme tout son potentiel d’efficacité.

Sept outils principaux la caractérisent : 

D’abord, les cytokines sont utilisées comme base de toutes les formules de Micro-Immunothérapie. véritables messagers du dialogue entre les unités de défense du système immunitaire, face à toutes les agressions de l’organisme, elles sont un outil de premier choix.

Ensuite, la thérapie utilise des substances diluées. En effet, elle se veut conforme aux mécanismes physiologiques qui fonctionnent à des doses infimes. Sans pour autant limiter son efficacité. Au contraire! Le principe de “micro-doses” présente même un double avantage: une substance hautement diluée et dynamisée émet des messages dont les effets cliniques sont constatés, en l’absence totale de toxicité. La législation européenne le confirme. Au-delà de la dilution au 1/10.000 de la substance de départ, l’innocuité est garantie .

La thérapie joue par aileurs, sur la modulation des dilutions. Suivant la loi d’Arndt-Schultz, la haute dilution freine les effets, la basse dilution les stimule. Toutes les dilutions possibles entre ces deux extrêmes seront autant de modulations possibles et déterminantes dans l’efficacité retrouvée du système immunitaire.

La Micro-Immunothérapie propose en outre une action multi-niveaux. Contrairement à l’approche « antagoniste sélectif » employé en immunologie classique. Elle agit ainsi sur différents terrains comme une action de modulation de la réponse Th1/Th2, une action de stimulation ou de ralentissement de la production de substances chimiques cytotoxiques ou bien encore une action de modulation de la production de cytokines liées à l’activité des cellules. De cette manière la thérapie agit sur les symptômes bien sur, mais aussi et surtout sur les causes.

Ainsi le traitement s’adapte aux réactions en chaîne du système immunitaire. Rappelons nous, la réponse immunitaire se déroule dans le temps : dès la reconnaissance d’un antigène, notre système analyse la nature de l’intrus avant de déployer ses cellules immunocompétentes. En cas de persistance de l’attaque, de nouvelles cellules seront recrutées pour assurer une nouvelle stratégie de défense.

En dehors des cytokines, la Micro-Immunothérapie utilise une autre classe de molécules, les acides nucléiques spécifiques ou SNA. Administrés en haute dilution, ces acides sont des oligo-nulcéotides de synthèse homologues à une séquence de gène de l’hôte ou d’un agent pathogène. Leur mission ? Bloquer ou freiner la croissance et la multiplication de l’agent étiologique. Un concept original, développé de manière très spécifique par le Docteur Maurice Jenaer et son équipe.

Ses domaines d'actions : maitriser une réactivation virale ( EBV ) et sa fatigue chronique , traiter les infections herpétiques récidivantes , rééquilibrer les maladies auto-immunes ( polyarthrite rhumatoïde, psoriasis , SEP , fibromyalgie , vascularites, etc ) et bien d'autres affections ( hépatites , HIV , herpès à répétition , papillomavirus,
infections virales à répétition , allergies, psoriasis , cancer ) .  

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